Commentaires et textes Joseph et Mr Delbourg

Delbourg : un nom bien du midi, qui sonne bien ; en fait en Langue d’Oc cela signifie du bourg, si l’on remonte dans le temps le Bourg était un grand village autrement dit une petite ville.

C’est de là qu’est parti le premier des Delbourg, période remontant à . . . lignées de meuniers ininterrompue jusqu’en 1963 date d’arrêt des activités de meunerie par Paul Delbourg dit Paulin (ancien combattant de la guerre de 14). Le premier des meuniers en ce lieu remonte à l’an 1073, il s’appelait Pétrus Adalberty (Pierre Adalbert en Français) ce serf fut affranchi par le Comte . . . . . . . . . . .

Actuellement la descendance de Paul Delbourg revient à son fils unique toujours en vie, le seul habilité à rappeler l’histoire du moulin pour l’avoir vécue à qui je laisse la parole :

« Je suis heureux de voir que Joseph Geerts belge de naissance actuellement propriétairedu Moulin a tenu et tient toujours à faire vivre ce lieu magique.

Magique par son emplacement situé aux confins de trois ruisseaux exactement comme l’abbaye du village, magique par son isolement au pied des montagnes de Galamus.

Il faut savoir que dans le temps il n’y avait ni routes, ni chemins ; seulement des sentiers muletiers situés toujours sur les cimes des vallons, les vallées étant boisées et impénétrables, infestées de loups, seul moyen de se mettre en « pseudo sécurité » ; les loups étant encore là du temps de ma grand-mère. En ce temps là, le grain était cultivé que sur les hauteurs des vallons et des montagnes. Le grain était acheminé au moulin à dos de mulet.

On peut retrouver sur les anciens plans de la commune l’existence de ces sentiers muletiers durant la période la plus proche de nous.»

Pourquoi un Moulin à eau ?

«Les moines de l’abbaye ont construit au départ ce type de moulin car l’eau est source de rédemption, seul moyen à leurs yeux de purifier les farines ainsi obtenues. Les farines étant impures par le seul fait d’infimes et pour cause le broyage des grains entre le frottement de meules en silex l’une contre l’autre.»

Le principe de ce type de moulin à eau est basé sur la pression de l’eau obtenu par une différence de niveau entre la sortie du jet actionnant la turbine et la hauteur du réservoir.

Le moulin fonctionnait par périodes en fonction de l’approvisionnement en eau récupéré sur la rivière Agly et le ruisseau du Cinoble. Il pouvait donc tourner en continu ou en intermittence. »

Pour trouver les mots manquants, rendez vous au Vieux Moulin :